Gaucher, Milon, Saint Aubin, Beauharnais, Saint Cyr, Macé, Imbault, Bernard, sous Jouarre…..Pour les passionnés et les amateurs, il n’en est qu’une bien entendu c’est la…..Ferté Alais ! et d’ailleurs, chaque année, on se donne rendez-vous à La Ferté. Pas besoin d’en rajouter plus, nous nous sommes compris.
Rendez-vous à la Ferté
Comme depuis de nombreuses années (je fêterai mes 40 ans de Ferté en 2026), le meeting commence dans la file d’attente. C’est là que l’on se retrouve. C’est l’occasion de prendre des nouvelles des uns et des autres, de partager un moment ensemble avant que de s’éparpiller tout le long des barrières. La tradition s’est tellement ancrée que même les vendeuses de programme nous saluent avant de nous voir monter vers le plateau.







La malédiction aurait-elle encore frappé ?
Une fois installé, il est temps de jeter un coup d’œil au programme. Je n’oserai pas suggérer que la « malédiction » a encore frappé mais force est de constater que l’avion star que les aficionados attendaient ne sera pas de la partie. Le Me109 Emil qui nous a fait tant rêver ne fera pas le voyage. C’est le lot de tout meeting. Nous prenons notre mal en patience. De plus, son adversaire dans les cieux britanniques, le Spitfire a connu quelques déboires la semaine précédente à Biscarosse. Lui aussi fera défaut.




La ferté c’est avant une ambiance !
Mais il en faut plus pour nous abattre ! Même la météo maussade de ce samedi ne viendra pas à bout de notre enthousiasme. La Ferté, c’est plus qu’un simple meeting. C’est aussi une ambiance, un moment hors du temps où les soucis du quotidien s’évanouissent. Le matin, c’est le moment d’aller faire un tour sur le statique admirer les avions. Seul souci, le chemin jusqu’au statique est semé d’embûches. Plein de boutiques tentent l’amateur. Des stands de BD avec leurs auteurs en dédicace aux boutiques de vêtements, difficile de ne pas céder à la tentation. Bien souvent, le retour à sa place se fait les bras chargés. Du « qu’est-ce que tu as acheté ? » au « J’ai encore craqué! » chacun partage ses emplettes.




En attendant le début des vols
Le matin, c’est aussi l’heure des rencontres. le moment de retrouver les uns et les autres et de partager des infos. L’après-midi, nous serons trop occupés à prendre des photos… Au fil des années, des amitiés se forgent, des liens se tissent. Pour certains, ce sera la seule fois où nous verrons dans l’année. C’est dire si l’instant est important!




Parlons maintenant de cette édition 2025. Les esprits chagrin diraient que le plateau était moins fourni que les précédentes éditions. C’est vrai qu’il n’y avait pas de Spitfire, pas de Corsair, pas de P-40. Mais, pour autant, nous avons eu la surprise de voir le P-51 « Miss AVA » tout juste arrivé d’Angleterre. Venu lui aussi d’outre Manche, le Joker de Flying Legends, le F8F Bearcat a assuré le spectacle !






De belles surprises !
De même, les spectateurs auront eu la chance de voir pour la première fois en vol le Salmson D7 Cricri. Après 7 ans de restauration, cet exemplaire unique au monde a fait ses débuts pour notre grand plaisir. Au-delà des stars des meetings, c’est aussi cela le miracle de la Ferté, voir des avions uniques nous raconter l’histoire de notre aviation.






Le thème de cette année, le cinéma, a permis d’offrir aux spectateurs quelques beaux tableaux. des faucheurs de marguerites à Top Gun, nous avons pu revisiter les grands classiques d’une histoire d’amour partagée entre cinéma et aviation, tous deux porteurs de rêve !





la fabrique des rêves
Des rêves, parlons-en ! Il y aura quelques jeunes enfants qui seront repartis des étoiles plein les yeux. Près de la barrière, on les voit s’approcher doucement pour mieux admirer les avions si proches. Il suffit de se pousser un peu pour les laisser s’accrocher à la barrière. Là, la magie joue à plein. Entre les jeunes experts, connaisseurs des avions et les novices pour qui la couleur de l’avion est le principal, tous se régalent du spectacle.




Alors, ne boudons pas notre plaisir. retrouvons notre âme d’enfant et profitons du moment présent ! Et pour le photographe frénétique qui ne tarde pas à resurgir à la moindre occasion, c’est le moment de tenter de nouvelles choses, question de se faire plaisir.



Encore une belle édition
Au final, La Ferté a encore exercé son charme sur votre serviteur. Belles machines, bons amis, partage et moment de convivialité, c’est un vraie parenthèse enchantée. Et pour paraphraser notre cher Bernard Chabert : « Ca devrait être remboursé par la Sécurité Sociale! ». Et message personnel pour les organisateurs, en 2026 je fêterai mes 40 ans de Ferté (et un changement de dizaine) alors on se dit à l’année prochaine !
P.S : La Ferté a aussi été l’occasion d’un hommage à un ami trop tôt disparu, Fred. Bravo à Corsair et à l’équipe d’organisation pour ce tableau qui lui était dédié. Brassens l’avait si bien chanté même s’il parlait de bateaux. C’est cela aussi La Ferté, les copains d’abord !


