Après la disparition de Christian Amara, l’avenir du meeting aérien semblait incertain. Mais c’était sans compter sur les Éditions Larivière qui, fortes de leur expérience dans l’organisation d’événements d’envergure comme le Bol d’Or ou le Supercross de Bercy, ont relevé le défi : monter en moins de trois mois un spectacle aérien digne des plus grands. Pari tenu, et même largement gagné : plus de 26 000 spectateurs ont répondu présent.
Soutenue par une équipe solide et enrichie de nouveaux venus, l’organisation a su proposer un plateau riche, varié et parfaitement orchestré. Tout y était pour séduire les passionnés comme les curieux.
Parmi les belles nouveautés, le déplacement de l’espace des reenactors a offert un véritable voyage dans le temps. Vieux véhicules roulants, uniformes d’époque et reconstituteurs passionnés : petits et grands ont pu échanger, poser leurs questions et immortaliser l’instant en photos.
La parfaite correspondance entre les machines et les uniformes présentés : Japonais, Soviétiques, Allemands et bien sûr Alliés – avec un camp particulièrement riche en détails – a évidemment marqué les esprits.
Pour accompagner la visite, les Satin Doll Sisters ont enchanté le public avec leurs chansons au style vintage, distillant une ambiance délicieusement rétro tout au long de la journée.
Après avoir flâné entre les stands et la flight line, il était temps de lever les yeux vers le ciel.
La thématique de la formation des pilotes a ouvert le bal : Epsilon et Fouga Magister rappelaient les années d’apprentissage des pilotes militaires, tandis que l’École de Dax offrait une démonstration remarquable avec son EC120 Calliope.
Le ciel s’est ensuite rempli de Stearman, un tableau rarissime, avant de laisser place aux T-6, aux élégantes formations classiques et aux présentations historiques mêlant Falcon 10, CM 175, MS 760, DC-3 ou encore Spitfire.
La patrouille Air Deco réunit deux icônes de l’aviation de prestige des années 1930 : le Spartan Executive et le Beechcraft Staggerwing.
Moments forts garantis avec les duos légendaires B-25 et P-51, mais aussi le DC-3 associé au Spitfire, une vision d’aviation d’antan pleine de noblesse.
Les trois armées françaises ont répondu présent :
L’Armée de l’Air et de l’Espace avec l’imposant A400M, accessible au public le matin, pour le plus grand bonheur des visiteurs.
La Marine avec son Falcon 10,
L’ALAT avec le NH90 et le Tigre,
L’Armée de l’Air et de l’Espace avec l’imposant A400M, accessible au public le matin, pour le plus grand bonheur des visiteurs.
Le programme s’est enchaîné sans temps mort : Corsair, Zephyr, MS 405, Vampire, T-33, ME 262… et bien sûr les incontournables Spitfire, P-51 et DC-3. Chaque apparition a fait vibrer la foule, rappelant la richesse et la diversité du patrimoine aéronautique.
En apothéose, la Patrouille Tranchant a signé le final, saluée par les applaudissements nourris du public.
Cette édition d’Air Legend prouve qu’avec passion, engagement et une équipe motivée, tout est possible. Rendez-vous est déjà pris pour la prochaine, qui, nul doute, nous réservera encore de belles surprises